La crise sanitaire a-t-elle impacté le recrutement dans le secteur de la tech ?

La crise sanitaire a pris de court l’ensemble du marché de l’emploi mais une fois la stupeur passée, et les réorganisations mises en œuvre, certains secteurs ont repris leur dynamique de recrutement, poussés par une demande en forte croissance. C’est le cas du secteur de la tech à la recherche de nouveaux profils.

 

La crise sanitaire a accéléré la transformation numérique des entreprises.

Le marché de l’emploi dans le secteur de la tech a connu un ralentissement en mars-avril 2020, le temps que les entreprises se réorganisent et mettent en œuvre le télétravail. Puis, il a connu une progression jusqu’en janvier 2021. Depuis, la demande va crescendo. Cela s’explique par le besoin en infrastructures qu’expriment les sociétés pour booster les web conférences, augmenter la capacité de leurs serveurs, faciliter les interconnexions entre tous les équipements mobiles, qui eux-mêmes ont connu une croissance exponentielle, tout comme les logiciels dans le cloud. Tout le monde s’accorde à dire que la crise sanitaire a accéléré la transformation numérique des entreprises. De ce fait, elle a également accéléré la demande en candidats capables de la soutenir.

A un bémol près : le secteur de la tech a simultanément dû faire face à des ruptures de stock de composants, chipset, imprimantes, caméras, par manque d’anticipation de l’explosion de la demande et au ralentissement voire à l’arrêt complet de la production, soumise, elle, aux difficultés d’approvisionnement, autre contrecoup de la pandémie.

Il n’en demeure pas moins qu’aujourd’hui les Architectes Cloud, les Ingénieurs systèmes et réseaux, les Consultants avant-vente et les Presales sont des profils qui ont le vent en poupe.

 

Pourquoi rechercher l’aide d’un cabinet de recrutement spécialisé dans la tech pour des profils rares ?

Ces profils sont atypiques et il faut déployer tout un arsenal de moyens pour les trouver. Or, les responsabilités d’un DRH dans une entreprise vont bien au-delà de la simple recherche de candidats. L’administratif, la formation, le juridique et le social pour la totalité de l’organisation sont autant de missions à exercer au quotidien. Difficile donc de consacrer tout le temps nécessaire à la recherche d’un profil rare.

De plus, l’évolution du secteur fait émerger de nouveaux métiers comme celui de DevOps ou d’Architecte Cloud Hybride. Il faut comprendre les responsabilités qui se cachent derrière ces appellations pour aller dénicher le candidat qui aura les compétences nouvellement requises parfois même sans le savoir.

La technicité d’un poste demande au recruteur d’avoir cette intelligence du métier que seule favorise la connaissance approfondie du secteur ! Si tous les consultants du cabinet de recrutement ont en plus un vécu professionnel dans la tech, c’est une assurance supplémentaire pour le département des Ressources Humaines. Ils sauront comprendre et traduire, voire réinterpréter la demande pour coller aux réalités du marché afin de pourvoir le poste.

 

Un rayon d’action amplifié.

Autre avantage, un cabinet de recrutement spécialisé dans la tech est d’autant plus efficace qu’il s’appuie sur de multiples outils pour trouver les candidats. Applicant Tracking System (ATS), communauté de talents sur les réseaux sociaux, campagnes de Growth Hacking, jobboards, multidiffusion, sourcing, lui permettent aujourd’hui d’étendre considérablement sa zone de recherche tout en faisant réaliser des économies au client grâce à la mutualisation de ces outils au coût élevé.

Un cabinet de recrutement, au travers de ses consultants, véritables têtes chercheuses de Talents, aura ainsi accès à des centaines de profils. A l’instar des algorithmes qui aujourd’hui pilotent des plateformes spécialisées dans la recherche de candidats et pullulent sur le marché de l’emploi. Mais, à l’inverse de ces moteurs de recherche technologiques, un consultant ne fera pas courir de risque discriminatoire à l’entreprise.

 

Au cœur du recrutement, les relations humaines.

De nos jours, nombreuses sont les voix qui alertent sur le choix biaisé des algorithmes en matière de recrutement. Parmi elles, Robert Vesoul, codirecteur de la chaire d’innovation numérique de l’école CentraleSupélec, qui rappelle dans les Echos Executives que “l’IA est un outil certes puissant, mais seulement un outil. L’Homme doit demeurer maître à bord : en aucun cas l’IA ne doit briser la relation humaine qui existe dans le recrutement. » Il va même plus loin en ajoutant : “On aura beau avoir une IA « débiaisée », si le recruteur derrière n’a pas l’esprit ouvert, on continuera à retrouver le même recrutement discriminant.” Ce qui ne peut que pénaliser le marché de l’emploi et en particulier celui de la tech qui est au cœur de la nouvelle révolution de notre société.

De plus, le cabinet de recrutement a souvent, au fil des ans, créé une communauté de talents qu’il est capable de « lire » et de mobiliser en un rien de temps pour trouver le candidat idéal pour un poste.

Choisir de s’appuyer sur un consultant en recrutement, c’est donc faire appel à une tête bien faîte qui saura faire preuve d’adaptabilité, de créativité et d’intelligence humaine pour s’approcher au plus près du mouton à cinq pattes recherché.  Sans oublier l’aspect relationnel irremplaçable qui lui permettra d’accompagner un DRH ou un CEO en le faisant bénéficier de sa connaissance du marché.

 

L’outsourcing ou comment recruter sans recruter.

Parfois, le consultant en recrutement va même jusqu’à exercer la fonction de régulateur de la demande en recrutant à la place de l’entreprise. C’est la spécificité de quelques rares cabinets comme Danitis qui offre la possibilité d’outsourcer ses talents dans la tech et donc d’en externaliser la gestion pour mieux se concentrer sur les performances opérationnelles. Il est assez fréquent qu’une entreprise attende que ses indicateurs de performance s’améliorent pour recruter alors que les opportunités de croissance sont à sa porte. C’est ce que le secteur a vécu, par exemple, avec la pandémie. Se priver à ce moment-là de ressources, c’est se priver d’un apport en chiffres d’affaires. Pourquoi courir ce risque ?

Par ailleurs, le cabinet, expert dans la tech, accompagne ses recrues et les forme aux spécificités du secteur, en particulier dans la vente. En pratiquant l’upskilling, il favorise donc la montée en compétences : un avantage certain pour l’entreprise.

 

Quelles évolutions pour recruter demain ?

La Yolo economy est, par exemple, une nouvelle tendance qui rebat les cartes du marché de l’emploi. La question de la possibilité d’avoir recours au télétravail ou bien au contraire de pouvoir travailler en présentiel est également un sujet abordé à chaque entretien. Il n’y a pas de religion toute faite. Chaque société et chaque candidat a maintenant la sienne. Il faut donc trouver une adéquation entre les différentes parties. La localisation du candidat en cas de télétravail n’est plus un pré-requis, ce qui fait naître des interrogations quant aux futures disparités salariales.  Encore récemment, un emploi à la capitale était mieux rémunéré qu’en région. Qu’en sera-t-il demain ? Les candidats recrutés en télétravail dans une région verront-ils leur pouvoir d’achat augmenter ou les franciliens seront-ils les grands perdants de ces nouvelles pratiques en étant forcés de revoir leurs exigences de rémunération à la baisse ?

Nul ne peut encore répondre à cette question mais un cabinet de recrutement saura engager la discussion entre les différentes parties pour trouver un terrain d’entente en fonction des réalités du marché.

 

La crise sanitaire a impacté de manière positive le marché de l’emploi dans le secteur de la tech en accélérant la transformation numérique des entreprises françaises. Mais, elle a également fait naître de nouveaux besoins en compétences spécifiques. Pour décrypter ces nouvelles exigences et trouver les candidats adéquats, un DRH gagne à faire appel à un cabinet de recrutement spécialisé pour profiter de toute son expérience dans le domaine.